Août 2019 – Un passage en Gaspésie sans aller faire une randonnée dans le parc de la Gaspésie est carrément impossible pour moi! Alors pour mes vacances dans la région, je devais faire un check sur une nouvelle montagne sur ma liste Gaspésienne. Puisque ma mère m’accompagnait, je devais choisir une montagne pas trop difficile. Le mont Ernest-Ménard et le Pic du Brûlé, constituent une boucle, mais vous pouvez faire seulement l’un des deux sommets aller-retour. À votre guise!

Informations mont Ernest-Laforce & Pic du Brûlé

  • Boucle de 14,4 km
  • Niveau intermédiaire
  • Hauteur mont Ernest-Ménard : 850 mètres
  • Hauteur Pic du Brûlé : 790 mètres
  • Dénivellation : 430 mètres
  • Temps : 5h45 incluant pauses et dîner
  • Sentier ouvert de début juin à début septembre. Bien vérifier sur le site de la SEPAQ
  • Chien non accepté
  • Coût : 8,75$
  • Départ : Camping du lac Cascapédia ( route 11)
  • Site officiel Parc de la Gaspésie
  • Je conseille de faire le trajet dans le sens antihoraire. C’est le côté le plus difficile. La descente se fait très bien dans ce sens.
  • Tracé AllTrails


Malgré une journée grise, le ciel ne s’est jamais couvert et nous avons eu une très agréable journée! Nous débutons et entrons dans la forêt d’épinettes. J’aimerais vous faire remarquer sur les prochaines photos, les épinettes morts. Ils sont tous morts. C’est d’une infime tristesse. Selon un reportage diffusé à Radio-Canada en juin 2019, c’est 1,3 millions d’hectares qui ont été détruits et ça, c’est seulement en Gaspésie. C’est la 10e année de lutte.

Vers la fin d’avril ou le début de mai, les jeunes chenilles, qui mesurent environ 1,5 millimètre de longueur, sortent de leur hibernation. Attirées par la lumière, elles se dirigent vers les extrémités des branches, où elles se nourrissent du pollen des fleurs en attendant l’ouverture des bourgeons. S’il n’y a pas de fleurs, elles minent les vieilles aiguilles et les bourgeons encore fermés. Toutefois, dès que les nouvelles pousses se déploient, les chenilles s’y tissent une sorte d’abri formé de leurs déjections et de débris d’aiguilles entremêlés de fils de soie. Elles s’y nourrissent jusqu’à leur sixième et dernier stade larvaire, soit jusqu’à la fin de juin. C’est à ce moment que leurs dégâts sont les plus apparents. Parfois, lorsque le feuillage de l’année est entièrement détruit, les chenilles des deux derniers âges larvaires dévorent les aiguilles des années antérieures. En fait, les chenilles des cinquième et sixième âges larvaires sont responsables de plus de 85 % de la défoliation. Source – Forêts, faune et parcs Québec.

pic du brûlé

Les belles fougères laissent vie au décor! Il y en a sur tout le sentier. On monte doucement la 1ère section.

pic du brûlé

Quelques feuillus font parfois acte de présence.

pic du brûlé

En chemin, vous croiserez un petit trajet de 200 mètres pour aller voir le point de vue des Éboulis situé à 640 mètres d’altitude.

pic du brûlé

Vous aurez quelques bonnes montées à faire en vous dirigeant vers Ernest-Ménard. C’est d’ailleurs à cet endroit que nous dînerons avec la superbe vue à 180 degrés!

pic du brûlé

Ensuite, nous vous aurez, je pense, 3 km à faire entre le mont Ernest-Ménard et le pic du Brûlé. Vous y croiserez un joli belvédère.

pic du brûlé

Je tiens à mentionner que ma maman suit toujours très bien à ce moment! C’est quand même 14 km!

Le clou du spectacle arrive, une jolie crête au travers des petits sapins, nous laisse sans mot sur l’ampleur des lieux! Dire que c’est une montagne peu fréquentée!

pic du brûlé

J’ai mise trop de temps pour me rendre au groupe! ahahah

À partir de là, quand on continue sur le sentier, on arrive à un endroit vraiment grandiose! Mais malheureusement, ma carte mémoire a fait défaut et les fichiers sont corrompus à partir de ce moment. Au moins, je n’ai pas tout perdu!

Voici une photo prise sur le site d’Alex Hike pour vous montrer !

Bravo à ma maman d’avoir effectué cette superbe randonnée!

 

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